Réveil et renouveau : rénovation par étapes
La rivière suit son cours, et la rénovation du chantier/résidence a débuté en 2010.
J’ai amélioré les évacuations, changé le ballon d’eau chaude et le poêle, étanchéifié quelques fuites, changé les vitres en polycarbonate, isolé l’espace entre le muret et le dôme proprement dit avec de la ouate de cellulose, réparé moult bricoles, construit un cellier, fait abattre une douzaine d’arbres et amendé la terre pour faire un peu de jardin.
Du coté de la porte d’entrée à l’est, j’ai fait une terrasse assez grande pour y manger ou bouquiner dès que le temps le permet. On a un copain handicapé, on a pensé à lui en réalisant un chemin d’accès compatible avec son fauteuil roulant.
Au quotidien
Vu d’aujourd’hui, l’espace de vie me plait toujours et la sensation d’être installé dans une maison saine, où l’on respire au plus près de la nature.
La lumière du jour y est diffuse, naturelle et agréable, en demi-saison il y fait bon sans avoir besoin de chauffer.
A l’abri du dôme, on n’est pas très incité à sortir, on a ôté quelques meubles pour améliorer la circulation. Le projet cuisine externe à l’ouest a été abandonné et couvrir une partie de la terrasse à l’est reste d’actualité. Avec un petit dôme à découvrir plus loin.
Il manquait une cave et j’ai fait un cellier dans la prolongement du garage, à moitié enterré et recouvert de végétaux.
Et cette remarque : le dôme parait plus petit vu du dehors, plus grand vu de dedans.
Travaux de rénovation
On a fait changer la couverture en shingle en 2014.
En vingt ans j’ai connu deux sources de fuites qui ont pu être plus ou moins bien colmatées.
Si on avait été fauchés, on se serai peut être contentés d’un simple renforcement de l’étanchéité en laissant l’ancien shingle en place avec une peinture de type caoutchouc liquide. On a aussi pensé couvrir le dôme de sacs de terre et de végétaux, ce qui nous a paru complexe à mettre en œuvre étant donné la pente variable.
C’est Bernard Guérin et sa joyeuse équipe qui se sont chargés des travaux, pas si simples même pour des pros, pour rénover vraiment. Son entreprise est spécialisée dans la restauration de monuments historiques.

L’isolation a été renforcée en chassant toute source de courants d’air. Fibre de bois et pare-vapeurs et aussi un support de couverture en 3 plis de 22 mm.
L’opération a pris un peu plus longtemps que prévu, mais on peut être vraiment contents du résultat.
Confort thermique
Actuellement le mode de chauffage est un poêle à bois récent (Rustica, Flamme Verte) avec un tuyau de 150 mm qui monte directement dans la sortie de cheminée. Il nous a fallu 6 à 7 Stères pour nous chauffer l’hiver 2014-2015 et cet hiver 2015-2016 entre hiver doux et le système qui suit, nous devrions nous contenter de 4 stères de hêtre.

Je viens de mettre en service la VMC double flux couplée à un puits canadien de 22m de tuyau à 1,70 m de profondeur. L’idée est d’optimiser avec un système simple l’énergie nécessaire pour le confort d’hiver mais aussi de pouvoir faire entrer et circuler de l’air rafraichi en été.
Le principe est assez simple, la mise en œuvre a pris environ deux mois pour un coût total d’environ 1000 €. On a soigné l’isolation acoustique des ventilateurs et du bloc VMC. En hiver la petite vitesse (55 W) est suffisante. Après deux mois de fonctionnement on apprécie le fait que l’air circule dans le dôme (moins d’accumulation d’air chaud en haut), qu’il est renouvelé (plus sain, plus sec d’environ 5° d’hygrométrie). C’est sensible. Et on éteint la VMC la nuit. Il reste à habiller et protéger les « tuyaux » d’air intérieur avec un coffrage en triply.
Pour le confort thermique d’été, on attend l’été 2016.
Je n’envisage pas d’automatiser le tout avec des sondes et des variateurs et pourquoi pas une mini station météo. Possible, mais trop cher pour le confort supplémentaire qui serait apporté.
Plancher
Cette année on a mis un plancher isolé au rez de chaussée.
Plus confortable et sain et agréable pour marcher pieds nus, ( jusque là on s’était contenté de tapis sur la dalle de ciment ), c’est aussi un plus pour économiser l’énergie, un gain de 15% en première estimation pour le plancher seul. (selon le dossier thermique officiel, mais leurs modèles d’habitats ne correspondent que bien imparfaitement aux DG).
L’ensemble des travaux thermiques réalisé doit nous conduire à diminuer de moitié la consommation de bois.
Et on a prévu un système d’accrochage sur la coque pour tendre des voiles textiles ou des rideaux de bambou) qui protégeront du soleil d’été.
Carte de vœux de l’entreprise Bernard Guérin
Les toilettes
Jusqu’ici on avait l’habitude de récupérer l’eau de rinçage et celle des douches pour les WC et on a fini par en avoir assez (on fatigue). Du coup quand Jean Mi nous a proposé son système de chasse d’eau économique, on l’a installé et mis en service.
Et toujours des projets
Des aménagements intérieurs sont encore à réaliser pour disposer de rangements, peut être cloisonner une ou deux chambres parce qu’un peu d’intimité est parfois confortable, et une rampe pour l’escalier, mais rien de réellement urgent.
Et on va aussi installer une cuisine qui réponde à des critères à la fois plus fonctionnels et plus éco-bio. Il faut dire que depuis que Maryvonne habite le dôme, la cuisine a pris plus d’importance et le projet actuel est de faire une extension sur le coté Ouest en déplaçant l’abri monté pour le chantier et en l’habillant de fenêtres et de porte-fenêtres de récupération. Avec une ouverture dans le dôme pour passer facilement.
Aussi en projet : installer des toilettes sèches, l’eau reste précieuse même avec notre super chasse d’eau. Et aménager le jardin.
Voila des éléments du puzzle qui se mettent en place, l’un après l’autre.


